Pour le compte de la 3e journée de championnat de R1 entreprise, l’APSAP se déplaçait chez Air France Roissy.
Défaite 4 – 2
Composition de l’équipe : Clément, Vincent, Mohamed E., Kaba, Thomas, Adrien, Emile, Quentin, Julien, Jimmy et Mathieu.
Première mi-temps
L’entrée en matière se passe bien. Nous sommes en place et arrivons à placer quelques contres. Sur l’un d’eux, Julien, s’échappe plein axe et bute sur le portier adverse qui ferme bien l’angle de frappe. Air France combine beaucoup au milieu et utilise ses latéraux, notamment sa petite fusée à droite pour nous déséquilibrer.
Sur une belle incursion sur notre côté droit, le latéral gauche, seul, adresse un centre à ras de terre, bien repris à l’entrée de la surface par un de ses collègues, libre de tout marquage (0-1). Ces deux oublis se paient comptants.
Néanmoins, nous réagissons et trouvons des opportunités de revenir. A deux reprises, Jimmy s’échappe et s’essaie à la frappe. Le gardien d’Air France déjoue à chaque fois nos tentatives. Notre persévérance sera récompensée en fin de mi-temps. Sur un déboulé côté droit, Adrien centre en retrait pour Jimmy, au point de penalty, qui égalise du plat du pied.
Deuxième mi-temps
Nous démarrons en trombe ce second acte. Dans ce premier quart d’heure, nous avons la maîtrise du match. Que ce soit au milieu ou derrière, Air France semble moins fringuant. Sur une belle incursion à droite, Samy adresse un centre précis bien catapulté de la tête par Louis au fond des filets adverse (2 – 1).
A ce moment de la partie, nous menons logiquement à la marque. Notre domination se concrétise par de nouvelles occasions franches. Par deux fois, Jimmy s’en va seul au but. A chaque fois, le gardien adverse déjoue les tentatives de notre joueur. Nous ne tirerons pas profit d’autres situations en notre faveur. Air France fait le dos rond et subit sans dommage.
Notre temps fort est passé. Air France revient dans la partie suite à une mauvaise relance plein axe. La perte du ballon est bien exploitée avec un travail sur notre côté gauche. Un centre bien ajusté trouve un adversaire qui égalise (2 – 2). Nous souffrons davantage au milieu, d’une part grâce aux changements adverses, judicieux dans le secteur, mais aussi à cause d’un replacement hasardeux de nos joueurs.
Sur le troisième but adverse, c’est tout notre milieu de terrain qui est pris. Au départ, un joueur d’Air France démarre sans être suivi ou gêné par un des nôtres, et part plein axe du milieu de terrain. Personne ne sort pour freiner sa progression. Il peut alors décaler la petite fusée à droite qui centre. Sur celui-ci, une erreur d’appréciation de la trajectoire d’un de nos défenseurs, permet à notre hôte du jour de prendre les devants au tableau d’affichage (2 – 3). Ce coup de massue sonne le glas de nos ambitions du jour. Bien qu’il reste du temps, nous ne trouverons pas les ressources nécessaires pour revenir au score. Pire, nous encaissons un quatrième but parce que dans notre volonté de revenir au score, nous oublions encore l’essentiel : rester solides, organisés.
L’écart est creusé par un énième manquement au respect des consignes défensives. Nos adversaires se paient le luxe de se présenter en surnombre devant notre portier, et jouer un deux contre un en toute tranquillité (2 – 4).
Le jeu et les joueurs
Pendant une heure, l’ASPAP a fait très bonne figure avant de sombrer et reproduire des erreurs inadmissibles. A ce niveau, les bourdes individuelles, de placement, chaque manquement au maintien de l’équilibre de l’équipe se paient cash. La R1 requiert de notre part plus d’investissement sur le plan défensif.
Nos deuxièmes mi-temps sont catastrophiques dans la gestion de nos temps faibles. Il faut progresser dans ce secteur.
La semaine prochaine, nous accueillons notre tombeur en Coupe de France de la semaine passée. Les erreurs d’aujourd’hui ont été la reproduction de celles d’hier.
Aurons-nous retenu la leçon ? Saurons-nous leur montrer que nous avons appris ? Il faut vite progresser dans le domaine défensif sous peine de vivre des après-midis délicats, et de repartir après les matchs têtes baissés, les mines déconfites.
On se voit mardi et on se remet au boulot. Bon dimanche.